L’entraîneur de l’équipe nationale féminine du Nigeria, Randy Waldrum, a suggéré à la Fédération nigériane de football (NFF) de suivre l’exemple du Maroc et de l’Afrique du Sud si les Super Falcons veulent retrouver leur position dominante en Afrique et être compétitives sur la scène mondiale.

S’exprimant après que son équipe a été une fois de plus largement battue par les championnes du monde, les USWNT (équipe féminine des États-Unis), lors d’un match amical le week-end dernier, l’Américain de 65 ans a fait valoir qu’il n’avait que peu de temps pour travailler avec l’ensemble des joueuses convoquées, l’un des défis rencontrés dans la préparation du tournoi, rapporte le site nigérian « Footballlive.ng ».

En moyenne, les Super Falcons jouent trois matches internationaux par an – les années sans compétition – et les joueuses de l’équipe première ne sont pas toujours disponibles, une situation que les Fédérations marocaine et sud-africaine ont étouffée dans l’œuf, a-t-il déclaré.

« Malheureusement, nous n’arrivons pas à réunir nos joueuses à temps, car elles sont dispersées dans le monde entier », a-t-il poursuivi.

Aisni, Waldrum a insisté sur le fait que les Super Falcons doivent se réunir plus fréquemment, et en particulier le noyau de l’équipe.

« Regardez ce que font le Maroc et l’Afrique du Sud, leurs équipes sont réunies régulièrement, nous devons donc rassembler nos joueuses aussi », a lancé le technicien américain, rappelant qu’ »au Maroc, c’était la première fois que toutes les joueuses que j’ai convoquées sont venues au camp ».

Les Super Falcons ont été détrônées du titre de championnes d’Afrique lors de la Coupe d’Afrique des nations féminine de 2022, perdant à la fois contre l’Afrique du Sud et le Maroc.

Waldrum, qui a pris les rênes de l’équipe nigériane féminine en 2020, a dirigé l’équipe pour son premier tournoi international et a terminé quatrième.

Source:MAP