L’Australie et la Nouvelle-Zélande co-organiseront la Coupe du monde féminine 2023, a annoncé la Fédération internationale de football (FIFA) ce 25 juin 2020. Le Conseil de la FIFA a préféré le duo océanien à la Colombie (22 voix à 13) pour accueillir le premier Mondial dames de l’histoire à 32 équipes.

« Notre candidature coche beaucoup de cases », assurait Chris Nikou, patron de la Fédération australienne de football qui espérait décrocher ce 25 juin 2020 la co-organisation du Mondial 2023 féminin avec la Nouvelle-Zélande, dix ans après une candidature australienne avortée pour la Coupe du monde masculine 2022.

Finalement, les 37 membres du Conseil de la Fifa, réunis en visioconférence, ont décidé que ces deux pays succèderont à la France, dernier organisateur de la Coupe du monde féminine. Après le retrait du Japon lundi, trois jours seulement avant la décision du comité exécutif de la Fifa, les deux pays n’avaient plus qu’à affronter un seul adversaire, la Colombie.

L’édition 2023 sera la première à réunir 32 équipes, contre 24 précédemment, dans le but d’accroître encore la popularité du versant féminin du sport, longtemps écrasé par les compétitions masculines. La dernière édition en France a été suivie par plus d’un milliard de personnes, une audience inimaginable il y a quelques années encore.