La FIFA a sobrement annoncé via un court communiqué, mercredi 6 février, avoir reçu une seule candidature à la prochaine élection à la présidence. Gianni Infantino, le titulaire du poste, n’aura pas d’opposition, le 5 juin prochain à Paris,  lors du 69ème congrès de l’institution internationale. A peine candidat, le voilà déjà annoncé gagnant.

A 48 ans, l’Italo-Suisse était arrivé sans vraiment se faire annoncer, en février 2016, pour s’installer avec des manières d’invité sur le fauteuil laissé vacant par Sepp Blatter. La suspension de Michel Platini lui avait ouvert un immense boulevard. Une aubaine pour cet ancien juriste, né dans le Valais, fils d’immigrés italiens, connu pour maîtriser cinq langues, dont l’Arabe.

Mais au congrès extraordinaire de Zurich, en février 2016, il avait dû batailler ferme pour écarter la concurrence. Le scrutin avait opposé quatre candidats. Au 1er tour, Gianni Infantino avait devancé de seulement trois voix Sheik Salman bin Ibrahim al Khalifa (88 contre 85), le puissant dirigeant du Bahreïn, président de la confédération asiatique (AFC).

Cette fois, le terrain est dégagé. Un seul nom avait été cité, au cours des dernières semaines, comme possible concurrent. Un Suisse, une nouvelle fois. Ramon Vega, ex joueur international, passé notamment par Tottenham en Premier League, aujourd’hui reconverti dans la finance, a tenté sa chance. En vain. Il n’a pas été capable de recueillir les cinq parrainages de fédérations nationales nécessaires pour briguer la présidence.

Au moins trois associations continentales, la CAF en Afrique, la CONCACAF en Amérique du Nord, et le CONMEBOL en Amérique du Sud, lui ont déjà apporté son soutien.